Du respect pour et par la Police !

Ce mercredi, à la Chambre, j’interpellais la Ministre de l’Intérieur suite à la décision du Conseil d’Etat d’annuler les sanctions prises à l’égard des deux policières qui s’étaient filmées tenant des propos racistes. Les délais de procédure n’avaient, en effet, pas été respectés.

Voici mon intervention auprès de la Ministre, suite à sa réponse à mes questions :

 

Vous me trouverez toujours à vos côtés pour plaider, mais surtout pour faire appliquer la tolérance zéro à l’égard de ceux qui prennent violemment pour cible les forces de l’ordre et les biens publics. Je rappelle d’ailleurs qu’une proposition de loi du MR a été déposée en ce sens.

 

Un État digne de ce nom se doit de protéger concrètement ceux qui sont chargés sur le terrain de faire appliquer la Loi.

 

En revanche, la loi s’applique à tous, y compris aux policiers qui, en tant que représentant de l’autorité, se doivent d’être certes soutenus mais aussi irréprochables.

Je le dis souvent, le respect engendre le respect, l’irrespect engendre les frustrations et des dérapages.

Il faut donc à mes yeux aider les chefs de corps à sanctionner efficacement ceux qui, au sein de la police, abusent de l’uniforme et de leur position dominante.

 

Car le cas de ces deux policières n’est malheureusement pas un cas isolé. Encore le week-end dernier suite à une manifestation à Bruxelles, des jeunes arrêtés administrativement, ont ensuite, selon des témoignages concordants, été victimes de violences injustifiées, disproportionnées au sein des casernes d’Etterbeek.

Là encore l’abus de quelques-uns, nuit gravement à l’image globale de la police et casse ce nécessaire lien de confiance qui doit exister entre la police et la population.

 

Dans un état de Droit, Les policiers doivent être protégés de toute violence intempestive, mais dans ce même État de droit, la police est là pour protéger la population, la rassurer contre toutes formes de criminalité. Si par l’action abusive de quelques ripoux, la police génère la crainte ou la peur, cela veut dire qu’une lente dérive s’installe. La Belgique n’est ni un État policier, ni une dictature. Il faut que chaque personne qui porte l’uniforme s’en souvienne à chaque instant.