Mon combat pour l’environnement

« La terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre ». Cette maxime du chef indien Sitting Bull guide mon action environnementale.

Une fascination pour les grands espaces

Ce sont en réalité mes nombreux voyages autour du globe qui m’ont donné cette fascination pour les grands espaces, pour les contrées lointaines, les animaux et espèces diverses qu’elles abritent. En arpentant l’Europe, l’Afrique, l’Asie, l’Amérique, le Pacifique, une réalité me sautait aux yeux : la beauté immense de notre planète n’a d’égal que son immense fragilité :  pollutions industrielles, domestiques, hydrocarbures, exploitation intensive des sols et sous-sols, déforestation massive menacent la biodiversité et les fragiles écosystèmes.  Les mangroves sont menacées par l’élévation du niveau des mers et des océans.

En 2009, bien avant les manifestations actuelles pour le climat, j’ai emmené une expédition en ULM, parrainée par le WWF, d’Australie vers la Belgique. L’objectif était de sensibiliser le plus grand nombre aux dangers des changements climatiques et du réchauffement global. La mission remporta un vif succès. Le film que j’avais réalisé fût diffusé dans de très nombreuses salles de conférence (le cycle exploration du monde en Belgique et au Luxembourg, le cycle « Les grands explorateurs au Canada, etc.). Ce film fût également projeté dans la grande exposition « SOS planète » organisée sous le haut-patronage du GIEC durant plusieurs mois à la gare des Guillemins à Liège.  L’écho médiatique fût à la hauteur. En plus des nombreuses couvertures de presse classiques, mes photos et constatations de l’urgence climatique furent diffusées dans un cahier spécial du Paris-Match durant 8 semaines d’affilée côté francophone, et dans le  magazine du journal flamand De Morgen côté flamand.

Protéger l'environnement

Pour cette mission scientifique, les ingénieurs de l’institut d’aéronomie spatiale, l’IASB dépendant du département fédéral « politique scientifique » avait confectionné un boitier placé dans un des ULM et permettant de mesurer le taux de dioxyde d’azote (NO2) dans l’air tout a long des 27 mille kilomètres de l’expédition. Des mesures plus fines, à basse altitude, que celles habituellement réalisées par satellite. La publication scientifique qui en est sortie a démontré les zones les plus affectées par les dangers réels de cette pollution de l’air.

Il y a deux ans, lors d’une autre expédition périlleuse en petit avion monomoteur à travers l’océan Atlantique Nord, je me suis rendu au Groenland, au sein du cercle polaire arctique pour y rendre compte de la fonte des glaciers de l’Arctique et de la fragilisation de son sous-sol. Les reportages furent diffusés sur RTL-TVI.

De ces expéditions, je garde la conviction que protéger l’environnement et contrer le réchauffement climatique de nature anthropique sont deux nécessités absolues pour préserver notre qualité de vie et celle des générations futures.

Une vision éco-positive

Ma vision en la matière est celle d’une écologie positive et pragmatique. A l’inverse de celle d’autres partis, elle n’est ni catastrophiste, ni punitive pour les contribuables. Elle n’oppose pas entre-elles les générations et les personnes de conditions différentes. Elle répond au principe juste du « pollueur-payeur ». Elle table sur l’innovation et le talent reconnu de nos chercheurs. Je suis fondamentalement convaincu que le réchauffement global et les mesures qui sont et seront prises constituent une opportunité pour l’homme et la société. A mon sens, l’objectif ne sera pas de régresser, mais de vivre mieux mais différemment.

Inciter plutôt qu’interdire. Exonérer plutôt que taxer. Le « projet Eco-positif du MR » que je défends comprend quarante mesures concrètes et chiffrées pour agir concrètement loin des politiques partisanes et politiciennes et des slogans vindicatifs. Dans les manifestations pour le climat, j’entends de nombreux jeunes dire que rien n’a été fait par les pouvoirs publics, les différents gouvernements. C’est évidemment faux et réducteurs mais j’ai bien conscience que cette perception est portée par certains partis pour des raisons électoralistes.

Des propositions concrètes

L’élan a tardé mais ces trois dernières années, tant le gouvernement fédéral que le gouvernement wallon (auxquels sont associés le MR) ont pris des mesures essentielles pour la préservation de notre environnement et pour la transition énergétique.

Au Niveau fédéral, la création du parc éolien OFF SHORE en Mer du Nord qui sera étendu. En 2030, ce parc fournira 20 pc de la demande totale d’électricité. 120 Milliards d’euros ont été prévus d’ici 2030 afin d’accélérer la transition énergétique.

Le MR s’engage à œuvrer en faveur de la concrétisation de la loi Climat.

Au Niveau européen, grâce au MR, la directive interdisant les plastiques à usage unique a été adoptée. Une mesure salvatrice pour nos océans.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire nos 40 propositions concrètes sur le climat.