La presse revenait abondamment ce matin sur mon intervention, hier, face au Ministre de la Mobilité.
En effet, j’ai amené deux nouveaux éléments très importants dans le dossier, qui démontrent, une fois de plus, que le Ministre Gilkinet n’a pas dit la vérité à la Chambre.
➡️ 1. Contrairement aux membres du CA de la SNCB, le Ministre connaissait la liste des 44 gares qui seraient concernées par la fermeture des guichets, et cela depuis le 10 novembre. Il lui a fallu attendre le 2 février pour réaliser que ces fermetures lui posaient problème, une fois la décision officialisée publiquement…
➡️ 2. Contrairement à ce qu’il affirme, le Ministre aurait pu faire annuler la décision s’il s’y était pris à temps. L’article 162 nonies de la loi de 1991 sur les entreprises publiques le permet, en effet, s’il estime qu’elle était « susceptible de porter préjudice à la mise en œuvre des missions de service public de la SNCB ». Mais, le Ministre ne l’ayant pas fait et les délais ayant été atteints, la décision est devenue définitive !
Comme je le lui ai dit les yeux dans les yeux, il est temps que le Ministre cesse d’endosser les costumes de Pinocchio et de Caliméro. L’heure est venue d’endosser le costume de Ministre, avec les responsabilités que cela implique, y compris dans les moments difficiles.
La critique est aisée, l’art est difficile, disait Philippe Néricault. En voici une nouvelle démonstration. Monsieur Gilkinet semblait, en effet, bien plus efficace dans son rôle d’opposition que dans celui de Ministre.
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