La saga Gilkinet ou Quand un ministre déraille… la suite !
Comme je vous l’avais promis, j’ai interpellé le Ministre de la Mobilité dans le cadre de son attitude face à la décision de la SNCB de fermer 44 guichets.
A la Chambre, il n’avait pas dit toute la vérité. Qu’il était au courant du dossier depuis octobre, qu’il avait obtenu la liste des gares concernées en novembre, que son commissaire de gouvernement avait été présent à chaque étape de la décision, qu’il avait participé à la rédaction du communiqué de presse annonçant cette décision. Tout cela, il ne l’avait pas précisé.
Jeudi dernier, il avait exigé, à la Chambre, que la SNCB revoie cette décision. Finalement, il n’en a rien été. Si quelques adaptations ont en effet eu lieu, les 44 guichets seront bel et bien fermés. Un camouflet pour le Ministre.
En commission, je l’ai mis face à ses réalités, lui rappelant que le mensonge, fut-il par omission, ne pouvait avoir sa place dans les relations entre le Parlement et le gouvernement.
Il y a quelques jours, un journal surnommait M. Gilkinet de « girouette ». Puisse le vent tourner rapidement…
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