Il y a exactement un an, j’étais, avec Coline Fanon, une victime d’adoption illégale, entendu par l’Organisation des Nations Unies.

Elle y racontait son histoire. J’y expliquais le texte que j’étais en train de défendre en Belgique pour lutter contre ce phénomène.

Dans la salle, l’émotion était importante. Tous les membres présents s’engageaient à agir, eux aussi, à leur niveau.

Un an plus tard, que de chemin parcouru. En Belgique, mon texte a été adopté cet été et une enquête indépendante est en cours pour agir de manière très concrète. J’y reviendrai prochainement.

A l’ONU, l’engagement a été tenu. Cette semaine, une déclaration a été adoptée. Et quelle avancée ! Par celle-ci, les faits d’adoptions illégales sont reconnus, dans certains cas, comme crimes contre l’humanité !

“Les adoptions internationales illégales peuvent violer l’interdiction de l’enlèvement, de la vente ou de la traite d’enfants, et, dans des circonstances spécifiques, peuvent également violer l’interdiction des disparitions forcées. Dans certaines conditions prévues par le droit international, les adoptions internationales illégales peuvent constituer des crimes graves tels que le génocide ou les crimes contre l’humanité”.

 Il s’agit là d’une étape primordiale pour les victimes, qu’il s’agisse des personnes adoptées ou de leurs familles d’origine ou adoptives.

Je suis heureux du chemin accompli, et je félicite toutes les associations pour le travail acharné qu’elles ont mené et qu’elles continuent de mener. Je resterai quant à moi, bien sûr, attentif à l’avancée de l’enquête belge et à ses suites.

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