𝐂𝐨𝐧𝐟𝐥𝐢𝐭 𝐞𝐧 𝐀𝐫𝐦𝐞́𝐧𝐢𝐞 : 𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐩𝐞𝐥𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞

Ce lundi, à la Chambre, j’ai eu l’occasion d’interpeller le Premier ministre au sujet de la situation dramatique en Arménie.

J’ai tenu à lui rappeler les grands éléments de son discours aux Nations Unies la semaine dernière, au sujet de la guerre en Ukraine. Dans une guerre, celui qui gagne c’est celui qui obtient la paix. Face à une agression, il ne peut y avoir de neutralité.

Il ne peut y avoir de deux poids deux mesures. Ce qui est vrai pour l’Ukraine doit aussi l’être pour l’Arménie, qui a elle aussi été victime d’une agression. J’ai insisté en ce sens.

J’ai donc plaidé pour qu’il porte ce point lors de la prochaine réunion des chefs d’États et de gouvernements européens, en fin de semaine.

Le Premier ministre m’a informé que, en marge de ce Sommet, les autorités Arméniennes et Azéries seraient présentes et que des discussions pourront donc avoir lieu.

Dont acte. J’ai néanmoins attiré son attention sur le fait que la Turquie serait, elle aussi, présente, avec tous les enjeux que représentent pour elle ce conflit.

Pour que le silence de l’Europe ne devienne pas coupable, il en faudra plus. J’insisterai une nouvelle fois en ce sens, auprès de la Ministre des Affaires étrangères ce mercredi.