Droits humains, écologie, corruption, l’attribution de la Coupe du Monde au Qatar continue de susciter de nombreux débats à quelques semaines de son coup d’envoi.
Alors que certains plaident pour un boycott pur et simple, j’estime que la voie diplomatique doit toujours rester ouverte. Ce n’est pas en adoptant la politique de l’autruche et en refusant de voir la réalité en face que l’on peut obtenir des avancées.
La pression internationale a, d’ailleurs, permis certaines évolutions sur place : instauration d’un salaire minimum, création d’un tribunal du travail, premières élections législatives dans un pays de la région… Bien sûr, il reste énormément à faire, mais les choses évoluent, comme le soulignent les associations telles qu’Amnesty International.
Gardons donc les canaux de discussion ouverts, et ne tombons pas dans des discours faciles et hypocrites. Les JO de Sotchi en 2014, la Coupe du Monde en Russie en 2018, les JO de Pékin et l’Exposition internationales de Dubaï cette année : nombreux sont les exemples d’événements internationaux posant également question et n’ayant pas soulevé d’indignation…
Soyons conséquents, et utilisons le levier que représentent ces événements pour faire évoluer les situations. Il ne peut pas y avoir d’indignations sélectives, comme je l’ai expliqué sur la RTBF.
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