Le mouvement de jeunesse politique Ecolo-J a récemment publié dans sa revue un jeu, sous forme de labyrinthe, dans lequel l’objectif était d’éviter la police pour finalement obtenir une augmentation de salaire. Des pancartes étaient, quant à elles, disposées pour pouvoir « assommer » les agents.
Le co-président d’Ecolo-J estime qu’il s’agit d’une approche « ludique » du militantisme syndical. Je laisserai chacun juger !
Pour ma part, dans le contexte actuel, j’estime que cela n’est pas acceptable, particulièrement émanant d’une association subsidiée par la Fédération Wallonie-Bruxelles et qui de surcroît s’adresse aux jeunes.
J’ai donc interpellé la Ministre de l’Intérieur sur le sujet. Elle a condamné, elle aussi, cette publication, estimant que « Toute banalisation de la violence à l’égard des policiers est inadmissible, car le respect pour les policiers et pour les autres services de sécurité doit toujours être absolu. Une tolérance zéro cohérente et efficiente en la matière implique également qu’il ne faut pas prendre à la légère la diffusion de mots ou d’images qui, d’une manière ou d’une autre, banalisent – voire prônent – ces actes de violence. »
Pierre Desproges disait : « On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui. » J’ajouterais : « et pas dans n’importe quel contexte ».
Défendre les droits des travailleurs, évidemment, mais certainement pas sur le dos de la sécurité des policiers !
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