Voici mon texte adopté à l’unanimité en commission des relation extérieures ce mercredi.
LA CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS,
A. considérant la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide approuvée par l’Assem- blée générale des Nations Unies le 9 décembre 1948;
B. considérant la déclaration par l’ONU du 9 décembre comme Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime;
C. considérant que les tribunaux pénaux internatio- naux ont reconnu les génocides des Juifs, des Tutsi au Rwanda, de Srebrenica et les crimes du régime Khmer rouge;
D. considérant que la Belgique a officiellement reconnu le génocide des arméniens, qui n’aurait pas pu l’être pas un tribunal pénal international vu la date de son exécution;
E. considérant l’importance de commémorer la mémoire des victimes de l’ensemble des génocides reconnus officiellement par la Belgique et de prévenir de nouveaux actes d’une telle nature;
F. considérant que le 9 décembre est la date la plus appropriée puisque celle de l’adoption de la Convention de 1948 pour la prévention et la répression du crime de génocide ainsi que celle de la Journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime;
G. considérant qu’il nous semble plus pertinent de réunir l’ensemble des génocides connus à travers l’his- toire et reconnus officiellement par l’État belge plutôt que d’organiser une journée nationale spécifique pour chacun d’eux;
H. considérant l’importance de comprendre les mécanismes qui peuvent mener certains hommes à en tuer d’autres ;
DEMANDE AU GOUVERNEMENT FÉDÉRAL:
1. d’instaurer en Belgique une journée nationale dédiée à la mémoire des victimes des génocides reconnus offi- ciellement par l’État belge, se tenant le 9 décembre de chaque année, en parallèle avec la journée internationale de commémoration des victimes du crime de génocide, d’affirmation de leur dignité et de prévention de ce crime;
2. de veiller à ce que soit organisée, le vendredi le plus proche de cette date, une journée de réflexion à la Chambre autour de la question du génocide, constituée d’une cérémonie protocolaire rehaussée par la présence d’un membre du gouvernement fédéral et d’un colloque réunissant experts et passeurs de mémoire, tout en y associant la jeunesse et la société civile.
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