Le professeur Djalali est un médecin de haut rang. Il a donné cours chez nous à l’université de Bruxelles.
C’est en 2016, lors d’un voyage professionnel en Iran, qu’il a été arrêté accusé d’espionnage, puis condamné à mort lors d’un procès manifestement inéquitable.
Son avocat n’a pu le voir que 7 mois après son arrestation. Des aveux lui ont été extorqués sous la torture.
Si nous voulons être en paix avec notre conscience, Nous devons poursuivre sans relâche nos pressions, les plus fermes, envers le régime Iranien. Tout faire pour éviter l’inéluctable.
En 2019, L’Iran a exécuté au moins 251 personnes au moins. Après la Chine, c’est la pays qui exécutent le plus de condamné dans le monde. Devant l’Arabie Saoudite, l’Irak et l’Egypte.
Agir pour inverser cette tendance n’est pas vain. La situation reste dramatique mais les efforts paient. L’année 2019 a connu le nombre d’exécution le plus faible en Dix ans.
Mais pour le professeur Djalali, il est moins une !
Un proverbe iranien dit « quand l’occasion se présente la patience n’est plus de mise ». Prenons le au pied de la lettre. Il en va de sa vie et de notre conscience.
J’ai interpellé la Ministre des Affaires étrangères en ce sens, ce jeudi, en séance plénière à la Chambre.
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