Ne scions pas la branche sur laquelle on est assis !
Parmi les nombreuses pistes pour lutter contre la pollution, celle de la plantation d’arbres est souvent sous-estimée.
Pourtant, et cela a été particulièrement mis en avant ces dernières semaines à la suite des nombreux incendies en Afrique et en Amazonie, de nombreuses études scientifiques montrent que les arbres filtrent les particules contenues dans l’atmosphère, ainsi que bien d’autres polluants de l’air.
Selon une étude de l’ONG Nature Conservancy, en investissant à peine 3,6 euros par habitant dans la plantation d’arbres, les villes pourraient sauver entre 11 000 et 37 000 vies par an.
Bien sûr, les arbres ne doivent pas se substituer à d’autres stratégies d’assainissement atmosphérique ni, cela va de soi, à la réduction des émissions de CO2. Néanmoins, ils sont un puissant moyen de purifier l’air et peuvent dès lors constituer un outil parmi d’autres dans la lutte contre le réchauffement climatique.
J’ai donc, en commission du Climat, interrogé la Ministre Marghem afin de savoir si la possibilité de planter massivement des arbres sur les propriétés fédérales avait été envisagée. Elle m’a confirmé que cela avait été évoqué à plusieurs occasions et allait faire le plan d’un plan plus global en matière de lutte contre le réchauffement climatique.
Je suis particulièrement heureux de cette réponse et veillerai, lorsqu’un gouvernement nouveau sera mis en place, à ce que ce des initiatives de ce type puissent être mises en oeuvre.
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