Ce mercredi en séance plénière de la Chambre, nous votons, comme chaque État membre de l’OTAN, pour l’accession de la Finlande et la Suède à l’Alliance.
Le monde change, les relations internationales évoluent. Ce n’est pas une nouveauté, il en a toujours été ainsi. Les organisations internationales ne font pas exception. Elles s’adaptent à cette réalité.
L’élargissement progressif de l’OTAN a contribué à renforcer la stabilité et la prospérité en Europe. Il a permis de bâtir une Alliance unie dans la paix, la démocratie et le partage de valeurs communes.
Aujourd’hui, l’histoire s’écrit sous nos yeux. La guerre en Ukraine a mené la Finlande et la Suède à vouloir rejoindre l’OTAN.
La Russie de Poutine ne supporte pas cela. Pour elle, l’OTAN cherche à s’étendre vers l’Est. Ce n’est pas correct. L’OTAN a, dès sa création, mené une politique de la « porte ouverte ». Tout pays qui le souhaite peut s’y joindre, pour autant qu’il en partage les valeurs et qu’il en respecte les conditions. C’est donc bien la volonté individuelle des États qui prime.
Cette volonté de deux nouveaux États de rejoindre l’Alliance démontre son importance. Le conflit dont nous sommes témoins montre l’importance de former un front fort et uni. Parce que, ne l’oublions pas, la base même de l’OTAN, c’est la défense collective en cas d’agression d’un de ses membres.
Cette double adhésion renforcera donc la sécurité sur notre continent et enverra un message fort d’unité à la Russie et au monde entier, à un moment où cela est primordial !
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