En matière climatique, comme ailleurs, il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Loin du catastrophisme ambiant et du jeu sur les peurs qui m’insupportent et qui, à mon sens, divisent les générations et les citoyens sur la question du climat, plutôt que de les rassembler, il nous faut plus qu’ailleurs du courage politique.
Nous devrons rendre des comptes aux générations futures. La politique de l’autruche ne peut plus durer.
Bien sûr, il faut être réaliste, pragmatique et que cette transition énergétique soit acceptable par tous : citoyens et entreprises.
Nos différences sur les objectifs entre régions et fédéral, devront rapidement pouvoir être compensées par les mesures que l’Europe nous incite à prendre.
Mais le réalisme c’est aussi de considérer cette transition énergétique comme une opportunité, pas comme une punition.
Le président néerlandais du Klimaatberaad nous l’a dit ici même : un emploi perdu dans le fossile aux Pays-Bas, c’est sept emplois créés dans le renouvelable, à tel point qu’il y a, chez nos voisins, une pénurie d’emploi ds le secteur.
Ma formation politique croit en l’ambition de ces nouveaux marchés qui soutiendront notre croissance.
Ma formation politique croit en la force de l’innovation qui nous aidera, c’est certain.
Mais le fait est là, nous ne pouvons plus attendre les bras croisés.
Soyons donc, comme les Pays-Bas, le moteur du changement . Il nous faut du volontarisme, « hic et nunc », « ici et maintenant ».
N’attendons pas pour prendre des mesures, tantôt très concrètes et immédiates, tantôt plus ambitieuses et à long terme. Afin aussi, de pouvoir conserver notre niveau de vie, notre pouvoir d’achat et la compétitivité de nos entreprises. Ne pas agir coutera beaucoup plus cher que d’agir proactivement.
Et si ce n’est pas pour le climat, que ce soit au moins pour notre santé, pour l’air que nous respirons, pour notre bien être, pour le futur de notre économie, pour préserver notre littoral… Bref, en un mot comme en cent, pour le futur de nos enfants.
L’Europe nous montre le chemin. Si nous sommes européens, et je le suis profondément, prenons ce chemin !
Sur le climat, au moins, arrêtons nos politiques discordantes. Prouvons que la Belgique peut être à la hauteur des ambitions de l’Union. Qu’elle peut être à la hauteur du rang que notre pays occupe.
C’est de notre responsabilité à nous, responsables politiques de tous niveaux.
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