Au lendemain de la Fête d’Indépendance de l’Arménie et en ouverture de notre mission parlementaire sur place, nous nous somme recueillis ce matin avec une grandre émotion devant le monument qui commémore la mémoire du million et demi de victimes du génocide de 1915.
Le mémorial, le Tsitsernakaberd, contient une foule de documents d’époque, démontrant la terrible réalité de ce génocide et les horribles exactions commises sur tant d’innocents.
Il y a quelques jours, deux ans après la guerre de 44 jours de 2020, l’Azerbaïdjan, soutenu par la Turquie, a mené de nouveaux bombardements injustifiables qui menacent l’intégrité du territoire arménien et l’indépendance de ce peuple séculaire.
L’histoire ne cesse de se répéter. Nous ne pouvons fermer les yeux !
L’oubli d’un génocide est un crime dont les plus cyniques se moquent. Preuve en est : en 1939, en prélude à la solution finale du régime nazi, Adolphe Hitler avait déclaré : « (…) qui se souvient aujourd’hui de l’extermination des Arméniens ? ».
Nous nous souvenons, et nous continuerons à nous souvenir !
Notre mission en Arménie se poursuivra dans les prochains jours et nous permettra de rencontrer plusieurs autorités mais également de nombreux acteurs de la société civile. Elle s’inscrit dans la continuité du travail important que je mène depuis trois ans à la Chambre et des résolutions que j’ai déjà pu y faire adopter afin de maintenir une pression constante sur ceux qui ne respectent pas l’intégrité arménienne. Je poursuivrai ce travail.
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