❌STOP AU TERRORISME ! NON A UNE NOUVELLE GUERRE EN SYRIE !➡️Face aux discours contradictoires de Donald Trump et aux menaces d'envahissement de la Syrie par la Turquie, j'ai plaidé, au Parlement, pour une issue diplomatique à la crise.
Publiée par Michel De Maegd sur Mardi 8 octobre 2019
Nous sommes extrêment préoccupés par la possibilité d’une opération militaire unilatérale de la Turquie dans le nord-est de la Syrie. Opération qui serait couplée au retrait de certaines troupes américaines dans la région.
Que penser des déclarations, contradictoires, du Président américain en la matière ? Que penser de la volonté, plus constante, des autorités Turques de régler la question à leur façon, selon leurs intérêts, selon leurs dilemmes de sécurité à la frontière turco-syrienne?
Nous le savons : toute action unilatérale nuirait à la fragile stabilité de la Région et pourrait avoir de graves conséquences humanitaires qui nuirait à un retour sûr et volontaire des réfugiés dans leurs régions d’origine.
Une telle action nuirait aux efforts que NOUS menons directement sur le terrain aux côtés des Forces démocratiques syriennes pour lutter durablement contre le terrorisme, y compris chez nous en Belgique.
Elle nuirait aux efforts que nous menons pour un retour à une vie normale, dans le respect des droits des populations locales parmi lesquels les Kurdes, les Turkmènes, les yézédis et les Araméens.
J’ai donc interpellé ce jeudi, en séance plénière, le Ministre des Affaires Etrangères à ce sujet.
Il s’est dit « préoccupé » par l’évolution de la situation et a déploré l’attitude « déstabilisatrice » tant de la Turquie, qui a rassemblé des troupes à la frontière turco-syrienne, que des Etats-Unis, qui, par la voix du président Trump, ont annoncé un retrait de leurs troupes sur place, avant de relativiser la portée de celui-ci.
Face aux risques d’un conflit armé direct entre armée turque et forces kurdes dont des milliers des combattants djihadistes pourraient profiter pour s’échapper des camps où ils sont actuellement détenus par les Kurdes, il a indiqué que la Belgique préconisait la prise d’une décision concertée au niveau européen.
Pour éviter tout affrontement, il conviendrait, selon lui, de maintenir une présence militaire internationale suffisante dans le nord-est de la Syrie. La France et la Grande-Bretagne y sont déjà et des pistes sont actuellement étudiées pour y assurer une représentation européenne plus forte.
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