Le parti Ecolo n’a pas le monopole du combat pour le climat et l’environnement, loin de là !
Au Mouvement réformateur, nous prônons une approche positive avec une ambition claire : viser la décarbonisation totale de notre production d’énergie.
Hier, à l’initiative de Nicolas Janssen et Anne-Charlotte D’Ursel et avec d’autres mandataires libéraux, j’ai eu le plaisir de rencontrer Ferghane Azihari, délégué général de l’Académie française libre des sciences humaines, et d’échanger longuement avec lui.
Sa vision est claire : pour affronter le défi énorme que représente le changement climatique et pour protéger notre planète, c’est l’outil technologique qui offre les solutions les plus crédibles.
Il explique : « Comme tous mes contemporains, je suis sensible à la question environnementale. Et je constate avec consternation que le qualificatif de climatosceptique n’est plus réservé à ceux qui nient le changement climatique, mais s’applique à tous ceux qui ne partagent pas le combat millénariste, anticapitaliste. Ce mouvement anti-progrès condamne une partie de l’Humanité à rester dans la misère. Le fait que l’Homme élève son existence dérange les écologistes. Tout cela tourne aux débats d’enfant gâté : le progrès est conspué par ceux qui en profitent, alors même que la société qu’ils se plaisent à dénigrer contient les solutions à la crise que nous connaissons. Je suis né de parents comoriens installés en France avant ma naissance. Je suis dans une situation familiale où j’ai un pied sur les deux rives du développement. Je suis très conscient des inconvénients d’une société qui n’a pas les moyens de se développer. »
La lutte contre le changement climatique et en faveur de notre environnement est une priorité absolue. Mais la décroissance n’est pas la solution miracle que certains tentent de nous vendre. D’autres voies existent, et nous devons les explorer et nous tourner vers elles.
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