Depuis quelques mois, l’IA est au cœur des discussions tant elle évolue à une vitesse impressionnante et exponentielle.
Son utilité est de plus en plus importante, dans la vie de tous les jours, mais aussi dans le monde professionnel.
Au-delà de la fascination, l’émergence de cette technologie appelée à changer le monde suscite de l’inquiétude.
Un de ces points d’inquiétude concerne la démocratie elle-même : désinformation, fake news, montages hyper réalistes… les dangers sont réels. Il est donc important d’y apporter rapidement des réponses !
C’est précisément l’objectif d’une des commissions dont je suis membre à l’occasion de l’Assemblée de l’Union Interparlementaire qui se tient, en ce moment, à Genève.
Concrètement, nous élaborons, avec des dizaines d’autres députés venus du monde entier, un texte rappelant les risques de dérives que représente l’intelligence artificielle.
Notre texte, à ce stade, entre autres :
Appelle à renforcer la coopération internationale pour exploiter les avantages de l’IA tout en prévenant les risques.
Demande aux parlements nationaux d’établir des cadres juridiques solides pour encadrer l’IA de manière responsable.
Demande des actions urgentes pour empêcher la diffusion de contenus comme les deepfakes, qui menacent la vérité et la confiance dans l’information.
En tant que parlementaires, nous devons être à la hauteur des défis posés par ces technologies pour protéger nos démocraties et garantir que les avancées technologiques bénéficient à toute l’humanité.
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