Une nouvelle fois, des acteurs ont souligné les risques pour la Belgique de ne pouvoir prendre le train de la 5G.
Le CEO d’Ericsson, équipementier européen, insiste sur le fait qu’avec un déploiement de la 5G si lent, l’économie européenne sera affectée sur le long terme. Sachant que la Belgique est en retard sur les autres Etats membres, nous pouvons être d’autant plus inquiets pour notre pays.
Les retards précédents lors du déploiement de la 4G ont permis aux États-Unis et à la Chine d’être précurseur pour s’emparer et déployer la technologie. L’Europe et la Belgique risquent donc de refaire les mêmes erreurs.
La question est d’autant plus interpellante lorsque l’on sait que la Chine a entamé ses recherches sur la 6G alors que nous n’arrivons pas à avancer sur la 5G !
Le risque est réel que l’Europe chute en tant que continent. Avec un déploiement de la 5G si lent, l’économie sera affectée sur le long terme. Si cela continue, la Belgique sera l’un des derniers pays au monde à avoir un réseau 5G.
Quand on comprend que la 5G est une plateforme pour l’innovation qui va faire évoluer l’ensemble des entreprises et la société dans une nouvelle dimension, il y a de quoi s’interroger.
J’ai donc décidé d’interpeller le Ministre De Backer sur le sujet, ce jeudi en séance plénière. Je lui ai demandé si l’on disposait d’une estimation de l’impact, qu’il soit économique, sociétale ou géostratégique, du retard qu’a incontestablement pris l’Europe et particulièrement, la Belgique en la matière. Je lui ai également demandé s’il avait connaissance de l’intérêt réel porté par nos entreprises ou institutions pour cette nouvelle technologie.
Notre groupe politique continue à plaider la nécessité d’avancer dans ces matières. Nous continuerons à porter le dossier de la 5G dans le respect du principe de précaution sanitaire et de sécurité mais dans une vision réaliste et non intégriste de ce dernier.
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