Il y a un an, le 7 octobre

Le monde se réveille choqué. Outré. Les mots ne suffisent pas pour qualifier l’inimaginable qui vient de se produire.

Ce jour-là, il y a un an, plus de 2.000 terroristes du Hamas s’infiltrent en Israël, tandis que des milliers de roquettes sont lancées. 1.205 personnes, dont plus de 800 civils, sont tuées. 251 autres sont enlevées et emmenées à Gaza. 70 perdront la vie, tandis que 64 autres sont toujours retenues à l’heure actuelle.

Tout cela causé par des fanatiques, religieux intégristes, qui ne visent qu’une chose : l’éradication d’Israël et des Juifs.

Israël n’aura d’autre choix que de lutter pour sa propre survie. Suivront des dizaines de milliers de morts, en Palestine d’abord, au Liban ensuite. Et des centaines de milliers de déplacés.

Un an plus tard, Israël reste sous le feu quotidien des roquettes et des missiles, qu’ils viennent du Hamas, du Hezbollah, des Houtis ou de l’Iran. Un attentat meurtrier a encore eu lieu la semaine dernière. Le pays est cerné par des ennemis qui veulent le détruire.

Et, malheureusement, le conflit s’est importé chez nous, comme dans beaucoup d’autres pays. De nombreux incidents se sont succédés ces derniers mois et de nombreux Juifs vivent dans la peur.

Tout cela est insupportable. L’antisémitisme, dans ce qu’il a de plus ignoble, a conduit à la situation incontrôlable que l’on connaît aujourd’hui. Cette « bête immonde », une nouvelle fois, mène au malheur, à la mort, à la désolation.

Et face à cela, quelles solutions ? La négociation est impossible tant que les groupes terroristes restent surpuissants dans la région.

Pourtant, on le sait tous, la violence ne mènera nulle part. Les armes doivent se taire au plus vite ! Nous ne supportons pas ce décompte quotidien des victimes civiles, qu’elles soient palestiniennes, israéliennes ou libanaises.

Trois priorités absolues subsistent : libérer les 64 otages toujours retenus par le Hamas ; éradiquer les groupes terroristes téléguidés par l’Iran pour déstabiliser la région ; puis ouvrir les discussions, sans tabou (y compris sur les colonies, par exemple), pour chercher une solution juste et durable. Une solution qui ne peut passer que par la coexistence des États Israélien et Palestinien.

L’histoire l’a démontré maintes fois : seule la diplomatie peut ouvrir la voie vers la paix. La communauté internationale, qui n’a pas été à la hauteur ces douze derniers mois, n’a pas d’autre choix que de redoubler d’efforts.

Un an après cette attaque horrible et ses conséquences désastreuses, je pense à toutes les victimes civiles, quelles qu’elles soient. A leurs familles. A leurs proches. A toutes celles et ceux qui vivent dans l’angoisse permanente de perdre un mari, une mère, un fils, un ami. A toutes celles et ceux qui ont tout perdu. Car s’il y a bien une certitude, c’est qu’aucun d’eux n’a voulu ce qui leur arrive, et que chacun d’eux n’aspire qu’à vivre en paix.