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Pour l’intégration d’un bouton de géocalisation des victimes d’un malaise cardiaque dans l’application 112

By 18 février 2020 No Comments

On assiste ces dernières années à une multiplication des défibrillateurs automatiques externes dans les lieux accessibles au public afin de permettre aux témoins de telles situations d’administrer un choc électrique le plus rapidement possible. Mais, d’après le Centre fédéral d’Expertise des Soins de Santé, l’impact de ces appareils sur la mortalité par arrêt cardiaque restera limité dans notre pays si l’on n’améliore pas simultanément les autres étapes de la chaîne de survie. En cause, principalement, un public peu formé à intervenir et un manque de coordination dans la répartition des appareils existants.

Concrètement, d’après le Centre, entre 6 et 28 vies seraient sauvées chaque année dans notre pays grâce à ce dispositif. C’est évidemment positif, mais cela reste trop peu par rapport au potentiel que renferment ces machines et quand on sait que 9000 personnes subissent chaque année un arrêt cardiaque inopiné en Belgique.

Chez nos voisins, des solutions sont proposées pour améliorer la situation. En France, par exemple, l’application «Staying Alive», qui existe également chez nous et qui permet de géolocaliser certains défibrillateurs, permet également aux témoins de malaises de géolocaliser la victime afin de la faire prendre en charge le plus rapidement possible.

Concrètement, lorsque les secours sont appelés pour un arrêt cardiaque, l’application mobile géolocalise les secouristes enregistrés à proximité et les sollicite pour intervenir. Dès qu’un secouriste accepte la mission, les secours l’appellent pour le guider par téléphone et lui indiquer où trouver un défibrillateur. Ce système a déjà fait ses preuves et permis de sauver de nombreuses vies.

J’ai donc décidé d’interpeller le Ministre de l’Intérieur afin d’étudier la possibilité d’introduire une même application chez nous.

Il m’a répondu être disposé à faire étudier par le SPF Intérieur si un bouton d’application ‘EAD’ pouvait être intégré dans l’application 112. Son administration prendra dans un premier temps avec le département concerné de la santé publique afin de vérifier si un tel bouton d’application est utile et gérable.

A suivre donc…

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