Depuis les années 50, des centaines d’enfants ont été arrachés à leur famille partout dans le monde, parfois après avoir été déclarés morts, pour être vendus à des associations qui les ont ensuite fait adopter en Belgique, à l’insu total des familles adoptives.
Notre pays ne peut plus fermer les yeux sur ces événements atroces. Comme les Pays-Bas et la Suisse l’ont fait récemment, il est temps que toute la lumière soit faite sur ce qui s’est passé. Afin de comprendre comment de telles adoptions ont pu être légalisées chez nous et d’empêcher, surtout, que cela puisse se produire à nouveau.
Je dépose donc une proposition de résolution à la Chambre qui vise, d’une part, à reconnaître l’existence de ces adoptions illégales et à conférer aux personnes concernées le statut de victimes ; et, d’autre part, à réclamer la réalisation d’une enquête gouvernementale sur le sujet. En fonction de celle-ci, la Chambre déterminera ensuite s’il faut mettre en place une commission d’enquête sur le sujet.
Ce matin, entouré de quatre personnes concernées, Coline Fanon née au Guatemala, An Jacobs née en Inde, Saartje Verhoest née au Chili et Philippe Mignon né au Sri Lanka, j’ai présenté ce texte à la presse.
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