Les discussions avec Hadja Lahbib se poursuivent, ce soir à la Chambre.
La Ministre a apportée tous les éclairages sur les zones d’ombre qui subsistaient chez certains. Elle a fait preuve d’humilité et d’introspection en présentant ses excuses pour la gestion de sa communication. Elle a regretté la crise dans laquelle nous nous trouvons, tout en rappelant que « de toute crise, on tire de précieux enseignements.
Et elle le fait. Elle a proposé des pistes concrètes pour l’avenir, afin de ne plus voir ce genre de séquence se reproduire.
Les députés doivent être honnêtes : hormis ces problèmes liés à la communication, il n’y a eu aucun mensonge, aucun élément caché. La procédure a été suivie de A à Z et, mise devant le fait accompli par les autorités bruxelloises, les Affaires étrangères n’avaient plus de réelle latitude pour ne pas octroyer ces visas sans risque de causer un grave incident diplomatique, ce qui aurait été dommageable, alors que l’on tente toujours de libérer le professeur Djalali et 19 autres otages occidentaux des geôles iraniennes.
On ne peut pas, d’une part, vouloir continuer à mettre la pression sur l’Iran, et d’autre part couper les canaux de dialogue.
Je souhaite maintenant que la sérénité puisse être retrouvée. Notre pays en a besoin. Des dossiers importants doivent être réglés, notamment en termes de réforme fiscale ou d’énergie. J’espère sincèrement que cette affaire ne sera pas instrumentalisée plus longtemps par certains partis pour régler des comptes bassement politiques !
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