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Ingérence étrangère : protégeons notre démocratie

L’ingérence étrangère est de plus en plus présente dans nos sociétés. L’élection américaine de 2016 infiltrée par la Russie ou les campagnes de désinformations lors de la crise du COVID en sont deux exemples concrets.
L’évolution rapide des technologies fait craindre pour l’avenir. Le renseignement humain, le recours à des médias financés par l’État ou influencés par l’étranger, et l’utilisation d’outils numériques perfectionnés, tels que l’intelligence artificielle permettront bien vite d’accroître cette ingérence de manière exponentielle.
Les cyber-attaques, notamment, à l’encontre des hôpitaux, des universités ou encore des sites sensibles, se multiplient déjà.
Face à cette réalité, nous devons nous protéger. Nous devons protéger notre démocratie.
A ce jour, plus de trente parlementaires fédéraux sur 150, et cinq ministres fédéraux (Ludivine Dedonder (PS), Petra De Sutter (Groen), Georges Gilkinet (Ecolo), Karine Lalieux (PS) et Annelies Verlinden (CD&V) sont encore sur Tiktok. Il s’agit pourtant d’une porte d’entrée évidente des services d’espionnage chinois sur nos différents supports informatiques. La responsabilité doit prendre le dessus, comme le réclame notre texte.
C’est le sens d’un texte que j’ai co-signé avec mon collègue du VLD Jasper Pillen, et qui sera voté ce soir en séance plénière de la Chambre.

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