Ce mercredi, en commission des Relations extérieures, j’ai eu l’occasion de présenter le nouveau texte que j’ai rédigé et déposé à la Chambre. Il concerne la situation au Cambodge.
Entre détérioration de la démocratie, du respect des droits de l’homme et de l’État de droit, la situation sur place est de plus en plus interpellante.
Le Premier ministre, au pouvoir depuis plus de vingt ans, a même décidé de supprimer les partis de l’opposition, dont la plupart des élus n’ont pas eu d’autre choix que de s’exiler à l’étranger.
Ces derniers mois, je vous parlais de mes rencontres avec plusieurs d’entre eux. Ils m’ont raconté les détentions arbitraires, les confiscations de terrains privés, la répression de la presse, le contrôle de toute l’économie, etc.
Pourtant, les dirigeants en place continuent à placer des avoirs en Belgique et à pouvoir bénéficier librement de visas pour accéder à notre pays.
Mon texte vise donc à revoir notre politique étrangère à l’égard de ce régime dictatorial.
Il demande, notamment, à la Ministre des Affaires étrangères, d’insister systématiquement sur ces points lors de tous ses échanges avec son homologue cambodgien et de mettre ce point à l’agenda du Conseil de l’Union européenne.
Il demande, surtout, que des mesures concrètes et ciblées soient prises, telles que le refus de délivrance de visa pour tout membre du parti au pouvoir ainsi que le gel de tous les avoirs de ces mêmes personnes en Belgique.
Prochaine étape pour mon texte : le débat en commission dans les semaines à venir.
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