Il y a un an, la guerre entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie battait son plein. A mon initiative, le Parlement adoptait une résolution visant à trouver une solution pérenne à ce conflit récurrent.
Quelques mois plus tard, nous adoptions un deuxième texte visant à régler le sort des prisonniers de guerre toujours détenus en Azerbaïdjan.
Un an plus tard, et malgré le cessez-le-feu de novembre 2020, la situation est toujours précaire sur place. Aucune mission humanitaire de l’ONU ou de l’UNESCO n’a pu être réalisée. 32 arméniens restent emprisonnés, 231 soldats sont toujours portés disparus et 304 dépouilles ont été retrouvées sur le champs de bataille depuis mars dernier.
La Ministre des Affaires étrangères m’a assuré de son suivi constant, notamment récemment lors de l’Assemblée Générale de l’ONU à New-York. Le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est quant à lui rendu dans la région en juillet dernier.
Il est primordial que le Groupe de Minsk (créé il y a près de trente ans déjà) parvienne à une solution négociée et durable sur le statut du Haut-Karabakh. Nous ne pouvons pas attendre qu’un nouveau conflit éclate pour nous inquiéter de la situation.
Je resterai, comme toujours, attentif à la situation et continuerai à maintenir la pression pour que la Belgique reste proactive en la matière.
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