La photo ci-dessus montre l’état actuel de la piste d’athlétisme du terrain de sport situé dans le Parc du Cinquantenaire. Il ne s’agit là que d’une illustration parmi d’autres de l’état de ces infrastructure.
En collaboration avec ma collègue François Schepmans à la Région bruxelloise, j’ai décidé d’interpeller la Première ministre, Sophie Wilmès, à ce sujet. En effet, parmi ses compétences se trouvent aussi BELIRIS, une collaboration entre l’État fédéral et la Région de Bruxelles-Capitale dont l’objectif est de promouvoir le rayonnement de Bruxelles en tant que capitale de la Belgique et de l’Europe.
Voici sa réponse, pour le moins encourageante. Je veillerai aux suites qui seront données à ce dossier.
Je peux vous confirmer que j’ai demandé à l’administration de Beliris d’examiner dans quelle mesure un consensus pourrait être trouvé avec tous les acteurs concernés (Régie des Bâtiments, Bruxelles Environnement, Monuments & Sites, Urbanisme, communes, etc.) autour d’un programme complet de rénovation du Parc du Cinquantenaire. Ce programme, à inscrire dans un budget d’investissement de 12.000.000 EUR (sachant que pour les études et travaux de l’ensemble du site, l’avenant 13 à l’accord de coopération prévoit 19.314.340,80 EUR de moyens budgétaires), devrait inclure la pose d’un nouvel éclairage public, la création éventuelle de nouveaux massifs, la rénovation des chemins et pelouses, la pose d’un nouveau mobilier, d’une nouvelle signalétique et la mise en place d’un système de récolte des eaux de pluie permettant l’irrigation des plantations. |
Il devra, en outre, prendre en considération une série de paramètres tels que : |
– les études phytosanitaires préconisant un abattage sélectif et réduit des arbres majestueux du parc et un important programme d’élagage et d’entretien du patrimoine arboré maintenu ; |
– un plan de circulation prenant en compte les besoins des musées en termes d’accessibilité et de stationnement évènementiel et qui limite l’accès à l’esplanade du côté parc ; |
– la décision de ne pas rénover la piste d’athlétisme utilisée notamment par l’Ecole royale militaire. |
En terme de planning, j’espère que Beliris pourra pour la fin de l’année 2020 avoir obtenu de la part de tous les partenaires concernés un accord sur ce programme ambitieux qui permettra de relancer les études de réaménagement du parc. A ce stade, je ne peux pas me prononcer sur le délai de mise en œuvre de ce programme pour lequel un accord des partenaires doit encore être trouvé. |
A côté de ces aménagements du parc, Beliris n’est pas resté inactif sur le site et a déjà mené à bien d’importants travaux de restauration, comme ceux des grilles, de la tour de Tournai, du pavillon des gardiens, des balustrades de l’avenue de la Chevalerie, des exèdres et des statues. Ces travaux sont intervenus après la restauration du pavillon Horta et du monument du Congo qui a eu lieu en 2016. Ce programme, qui est aujourd’hui quasiment terminé, aura coûté environ 2.500.000 EUR. La restauration de l’ensemble des petits monuments présents dans le Parc sera ainsi clôturée. |
Je souligne enfin que viennent de démarrer les travaux de mise en lumière des arcades, des halles nord et sud, des hémicycles et des façades des musées. Ces travaux sont estimés à 1.700.000 EUR et devraient durer 1 an.
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