La situation ร Gaza est catastrophique. Nous appelons dโurgence ร la dรฉsescalade et ร la protection des civils. Nous dรฉplorons toutes les victimes, tant palestiniennes quโisraรฉliennes.
Bien sรปr, nous voulons la paix. Bien sรปr, nous voulons que deux Etats, un palestinien et un israรฉlien, puissent vivre en paix, cรดte ร cรดte.
Mais cela doit se faire dans lโordre. Cette solution ร deux Etats ne pourra exister que quand un interlocuteur sรฉrieux aura รฉmergรฉ en Palestine.
Actuellement, et je le dรฉplore, le groupe terroriste Hamas rรจgne en maรฎtre ร Gaza, et le Fatah est extrรชmement affaibli en Cisjordanie.
Comment, dans ce contexte, pouvoir nรฉgocier une solution ร deux Etats ?
Cโest pourtant ce que veut le PS. Une reconnaissance immรฉdiate de lโEtat palestinien.
Alors que nous avions un accord, en Conseil des Ministres, pour ne pas mettre en pรฉril les efforts menรฉs par la Belgique pour ลuvrer pour la paix en adoptant cette proposition socialiste, le PS a persรฉvรฉrรฉ en voulant soumettre, hier, son texte en commission.
Les libรฉraux flamands et francophones, ainsi que les socialistes flamands ont refusรฉ dโentrer dans ce jeu. Chaque chose doit se faire en son temps. Je suis inquiet dโobserver que le souffle du PTB, qui exige lui-aussi une reconnaissance immรฉdiate de lโEtat Palestinien, ait autant dโimpact sur les autres partis de gauche. Cโest finalement lui qui dicte leur agenda politique, et ce nโest pas acceptable.
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