Depuis plusieurs semaines, j’attire sans relâche, l’attention du Premier ministre et de la ministre des affaires étrangères sur le sentiment d’abandon de la population arménienne depuis l’agression de l’Azerbaïdjan en septembre.
Petit à petit, les lignes bougent et le message commence à être entendu.
Il y a quelques jours, une rencontre a pu avoir lieu entre Charles Michel, Emmanuel Macron et les deux chefs d’État concernés. Lors de celle-ci, ils se sont engagés à respecter les conventions internationales et à œuvrer pour une solution durable dans ce conflit.
L’Union européenne, de son côté, a envoyé lundi une mission civile sur place.
Des avancées qui suscitent un espoir au sein de la population arménienne, mais qui doivent également appeler à la prudence. Plusieurs fois, par le passé, des déclarations d’intentions ont été faites, n’empêchant pas des violations du cessez-le-feu.
Nous devons donc continuer à plaider pour le dialogue diplomatique. La paix ne viendra que par la discussion.
Mais nous devons également maintenir un message ferme à l’intention de l’Azerbaïdjan : de nouvelles attaques ne seront plus tolérées, et elles auraient des conséquences !
C’est d’ailleurs le sens d’un texte législatif que j’ai déposé à la Chambre et qui sera prochainement mis à l’agenda. Je vous le présenterai très prochainement.
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