En marge des travaux parlementaires, l’Assemblée de l’UIP est l’occasion de nombreuses rencontres bilatérales. Elles permettent de relayer les doléances de nos collègues des quatre coins du monde .
Aux côtés de la présidente du Sénat, Stephanie D’Hose, j’ai longuement échangé avec les députés afghans en exil qui ont pu échapper à la répression des Talibans.
Sur les 250 députés afghans, 125 ont pu fuir le pays il y a deux ans. Mais 125 autres, dont 10 femmes, sont en danger de mort ainsi que leurs familles. Menacés par les Talibans pour avoir incarné la démocratie et nos valeurs de tolérance et d’émancipation au pays des obscurantistes.
Nous devons les aider à quitter le pays et rejoindre le parlement en exil.
Nous travaillons pour cela à un règlement global (Union européenne) de leur accueil au sein des pays occidentaux.
Tant sur la scène parlementaire qu’aux côtés de nôtre ministre des affaires étrangères Hadja Lahbib, nous continuerons à nous mobiliser pour aider les civils, afghans et afghanes, pris dans les griffes des Talibans et qui souhaitent échapper à cette féroce répression.